La société e4u a été créée pour développer le concept d’une « éducation durable » qui s’est construit au cours de ces années de pratique éducative. Ce concept reprend toutes les démarches éducatives initiées, testées durant plusieurs années, et contribue à promouvoir l’égalité dans les accès aux savoirs et leur appropriation. En utilisant la passion et les centres d’intérêts (sport, cinéma, musique, automobile etc.) comme moteurs dans ses projets éducatifs et la transversalité des savoirs comme méthodologie de base, l’approche d’e4u est unique sur le marché de l’éducation et du parascolaire.
Les différents programmes qui le composent se sont en partie constitués dans le cadre d’interventions auditées par des institutions de tutelle (ministères d’éducation ou de la culture ou des affaires étrangères, institutions internationales Unesco, Nations-Unies, etc.) ou des organismes privés.
Aujourd’hui, la société e4u intervient dans trois secteurs d’activité inscrits dans les domaines de l’éducation et de la formation : l’ingénierie (étude et conception de programme), la création de structures d’éducation et de formation (contenus et méthodes) et le conseil en entreprise (formation continue pour dirigeant ou assimilé).
Pédagogue, le Rectorat de l’Académie de Reims lui propose de prendre en charge des exclus du système éducatif. C’est alors le début de l’expérience Clivage qui, pendant une décennie, sera la structure éducative la plus médiatisée tant sur le plan national qu’international – des universitaires américains lui consacreront des thèses de doctorat. Avec plus de quatre-vingt élèves de niveaux différents et en classe unique qui rencontrent successivement dans le cadre des cours, plus de deux cents acteurs du monde des idées, de la recherche et de la création artistique – les penseurs de notre temps – qui collaborent au déroulement de la démarche. A la demande de Bernard Lama, Patrick Vieira et de Jean-Marc Adjovi-Boco, il met en place la démarche éducative de l’Institut Diambars au Sénégal, qui sera classée pilote par l’Unesco.
La revue franco-américaine Jonas le classera parmi vingt-cinq anges-gardiens de la Terre sous le titre Le Jules Ferry du XXIe siècle. Dans la sélection figuraient également Ingrid Betancourt, Michael Moore, Youssou N’Dour, Christopher Reeves, Bianca Jagger et d’autres. Dans le même temps, il crée la collection No man’s Land consacrée aux pédagogies innovantes pour les éditions Little Big Man.
Avec le soutien de Canal Plus, il développe Lycée Plus, un logiciel d’éducation. Lors de la présentation de ce logiciel sur le plateau de l’émission On aura tout lu, présentée par Paul Amar, et diffusée sur la chaîne 5, Hervé Chabalier directeur de l’agence de presse Capa lui demande de concevoir un site pédagogique pour Capa Education.
Depuis 2011, il co-dirige avec Bettino Trovato, la société e4u et développe des progammes d’éducation et de formation qui sont aussi des écosystèmes de développement social et économique à l’échelle de villes ou de régions et préfigurent d’un nouvel environnement scolaire inscrit dans le XXIe siècle.
Diplômé du Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) et auteur de nombreux documentaires sur l’art, la littérature et la danse contemporaine pour le Centre Georges Pompidou Paris, la Direction des Musées de France, le Centre National des Arts Plastiques, et la télévision – notamment Arte, France 2, France 3, la chaîne Seasons. Réalisateur de l’émission Drôle de Planète diffusée sur France 2, il reçoit le prix Hubert Curien (alors Ministre de la Recherche) de la meilleure émission scientifique pour enfants.
A l’âge de dix-neuf ans, il réalise Pasolini, la langue du désir (durée 4h30) qui restera plusieurs mois à l’affiche d’un cinéma parisien. Dans ce documentaire figurent Ettore Scola, Michelangelo Antonioni, Liliana Cavani, Alberto Moravia et de nombreux participants de renommée internationale.
Puis, il réalise des portraits qui connaîtront une reconnaissance médiatique. 52 Minutes dans la langue, sur l’écrivain Pierre Guyotat, Brutta coppia, bella coppia sur Andrea Zanzotto, l’un des poètes italiens des plus importants du XXe siècle, Bill T. Jones sur le danseur et chorégraphe américain Bill T. Jones, 3004P sur l’artiste Vincent Corpet, Funérailles, journal d’un chantier sur le peintre chinois Yan Pei-Ming. La revue Les Cahiers du cinéma le nommera dans sa liste des meilleurs vidéastes européens. Dans le même temps, il réalise Culture/Enfermement sur son expérience éducative menée en milieu carcéral avec Jean-Luc Muracciole pour une présentation devant plusieurs ministres de la justice européens